Contexte
La maladie rénale chronique (MRC) représente un défi sanitaire majeur en France puisqu’elle affecte entre 7 à 10 % de la population et est souvent détectée tardivement, à des stades déjà évolués. Au Pays de Vitré, cette problématique est exacerbée par une offre de médecine générale insuffisante. En 2018, presque 90 000 personnes étaient en traitement de suppléance. Le diagnostic précoce et une gestion coordonnée de la MRC sont essentiels pour prévenir les complications sévères et réduire les coûts associés.
Actions
Pour améliorer la gestion de la MRC, plusieurs mesures sont mises en place :
- Dépistage et suivi améliorés : l’intégration systématique de l’équation KFR dans les résultats biologiques permettra une évaluation proactive de la fonction rénale et facilitera le dépistage précoce ;
- Éducation et formation des professionnels de santé : des formations seront organisées pour les médecins, les infirmières et les pharmaciens sur l’interprétation et la gestion basées sur l’équation KFR. L’objectif est de renforcer leurs compétences dans le suivi des patients à risque ;
- Orientation rapide et efficace : un protocole d’orientation basé sur les scores KFR sera développé pour diriger rapidement les patients vers des consultations en néphrologie et assurer un traitement spécialisé prompt et approprié.
Objectifs
- Améliorer le dépistage précoce : en ciblant une détection plus rapide de la MRC, l’initiative vise à réduire la progression vers des stades plus sévères et la nécessité de traitements de suppléance coûteux ;
- Renforcer la communication interprofessionnelle : faciliter une meilleure coordination entre les différents acteurs de santé impliqués dans le traitement de la MRC pour optimiser la prise en charge du patient ;
- Réduire les délais d’attente pour les consultations spécialisées : les patients identifiés comme à risque d’insuffisance rénale seront orientés plus rapidement vers des spécialistes, ce qui se révèle essentiel pour un traitement efficace et précoce.
Ces actions devraient contribuer à une meilleure gestion de la maladie rénale chronique sur le territoire, avec des retombées positives sur la santé publique et une réduction des charges pour le système de santé.
